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Maintenant que j’étais servante de ferme, il me fallait tuer les poules et les lapins. Je ne pouvais m’y décider, et la fermière ne comprenait rien à mes répugnances. Elle disait que j’étais comme Eugène qui se sauvait quand on tuait le cochon.

Je voulus pourtant essayer de tuer un poulet pour montrer ma bonne volonté. Il se débattait entre mes mains, et bientôt la paille fut toute rouge autour de moi. Quand il ne bougea plus, je le déposai dans la grange en attendant que la vieille Bibiche vînt le plumer ; mais elle se moqua bien de moi, en retrouvant le poulet sur ses pattes au milieu d’un van plein de graine. Il mangeait goulûment, comme s’il eût voulu se guérir au plus vite du mal que je venais de lui faire. La vieille Bi-