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leurs frais de régie, de perception et d’exploitation, pendant l’exercice 1861.

On y remarquera sans doute la diminution qui se manifeste dans la proportion actuelle de ces frais avec celle qui a été constatée dans le rapport du 15 mars 1830 (p. 342), volume 1er.

Ainsi, l’administration des contributions directes, qui coûtait, à cette époque, plus de S p. 0/0, est descendue au taux de 3 fr. 82 c. p. 0/0.

L’administration de l’enregistrement et des domaines s’est abaissée, pendant la même période, de 5 fr. 25 c. à 3 fr. 85 c. p. 0/0.

Les contributions indirectes se sont en même temps réduites de 15 p. 0/0 à 8 fr. 78 p. 0/0.

Les tabacs et poudres sont tombés du chiffre de 15 p. 0/0 à celui de 9 fr. 18 c. p. 0/0.

Toutefois les douanes et sels ont éprouvé des réductions de droits qui ont élevé la proportion de leurs dépenses de 16 p. 0/0 à 22fr. 85c. p. 0/0.

En dénnidve la moyenne des frais de perception des impôts serait aujourd’hui de 7 fr. 45 c. p. 0/0 au lieu de celle de 10 fr. 10 c. p. 0/0 qui avait été calculée en 1830.

Quant aux deux services suivants exploités par l’État, qui ont reçu depuis plus de trente années un développement graduel et des améliorations conseillées par les progrès de la fortune nationale et de la prospérité publique, leurs nouveaux besoins les ont fait parvenir aux proportions ci-après :

L’administration des Postes est montée de 50 fr. à 62 fr. 82 c. p. 0/0, par suite des perfectionnements nombreux apportés aux transports de toute nature ; celle des