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couen, comme héritier du prince de Condé, dans la maison duquel, comme on sait, le château était passé par le mariage de Charlotte de Montmorency, sœur du dernier duc décapité en 1632. Faujas de Saint-Fond, après les vitres de la sacristie, de la chapelle et de tout le château, qu’il affirme avoir été peintes par maître Bernard dans le genre de ses faïences, nomme le pavé de la sacristie représentant des scènes de l’Écriture sainte, d’une belle couleur et les têtes fort joliment dessinées ; puis, « la Passion de Notre-Seigneur en seize tableaux réunis dans un seul cadre d’un émail parfait, d’après Albert Durer, » et appliqués aux parois de la chapelle. Enfin M. Schœlcher, dans la Revue de Paris 1834, mentionne « une salle toute pavée de carreaux aux armes du connétable, que l’empire — en 1807, à l’époque où Napoléon, après Austerlitz, établit à Écouen, sous la direction de madame Campan, ancienne femme de chambre de Marie-Antoinette, une maison d’éducation pour trois cents jeunes filles des membres de la Légion d’honneur — a fait briser et bouleverser pour planter au beau milieu un de ces énormes N dont il marquait tous les monuments de la France, comme un bourgeois marque ses couverts. »