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moires sur les limites de la Nouvelle-France, et il paraît avoir laissé un fils qui s’est distingué dans la géographie et l’hydrographie. »

Que désigne, dans ce texte, la capitale (C) entre parenthèse ? M. Bibaud le sait-il ? Il ajoute : « Un des plus illustres guerriers qu’ait produits le Canada. » Ne fait-il pas du héros un Canadien d’origine ? « lequel émigra après la capitulation.» C’est une double erreur. Mais si cet historien a voulu simplement laisser entendre que M. Dumas, originaire de France, est une de nos gloires nationales, puisqu’il s’est illustré au pays, nous ne lui chercherons pas querelle. Bien au contraire, nous lui en saurons gré. Ne regardons-nous pas, précisément, et avec raison, Champlain, Frontenac et Montcalm comme nôtres ?

M. Francis Parkman dans son étude sur Montcalm and Wolfe, a recueilli quelques renseignements additionnels sur les services du vainqueur de la Monongahéla, au fort Duquesne, dans la vallée de la Belle-Rivière (l’Ohio), et à Québec, avant, durant et après le siège de 1759. Cet auteur semble avoir mieux connu et mieux apprécié M. Dumas que ne l’avaient fait ses prédécesseurs.

M. Garneau et l’abbé Ferland ne présentent rien de neuf en ce qui concerne le personnage.

L’abbé Daniel, dans son Histoire des Grandes Familles françaises du Canada, en fait si peu de cas,