À Alger, quand un Arabe meurt sur la voie publique, il se trouve toujours dans la foule quelqu’un qui reconnaît, à son tatouage, à quelle tribu il appartient.
Les musulmanes ont été habituées à croire que la femme dont on aperçoit le visage est presque outragée, aussi si elles laissent voir par l’entre-baîllement du peplum leur corps nu, elles cachent soigneusement leur nez.
Pas plus qu’elles ne doivent se montrer, les femmes arabes ne doivent franchir le seuil de leur demeure.
— Comment ! On en voit circuler dans les rues d’Alger !
— Sans doute, mais ce ne sont pas là des musulmanes distinguées, ce ne sont que des mercenaires ou des filles joyeuses.
Mahomet, mari très jaloux, prescrivit, — pour avoir plus de garantie de la vertu de ses dix-sept épouses — que toutes les musulmanes seraient voilées et qu’elles ne se laisseraient pas voir par les étrangers.
Ce précepte dont les femmes se relachent