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Beaucoup de tribus Berbères sont Beni-Oummia (fils de la mère) ; à Rhat, le droit Berbère réserve aux femmes représentants des anciens maîtres du sol, l’administration de l’héritage ; elles seules disposent des maisons, sources, jardins et pour l’administration comme pour le commerce, elles ne sont nullement inférieures aux hommes, d’après M. Duveyrier[1]. C’est au fils de la sœur aînée que reviennent les droits de commandement sur les serfs et les redevances payées par les voyageurs.




Où la prostitution est un sacerdoce




Chez les arabes où l’on compte vingt-deux femmes pour cent de moins que d’hommes, et où la polygamie qui excite l’appétit sexuel et fait en raison de l’accaparement de quelques-uns, la rareté pour tous du sexe féminin sur

  1. M. Duveyrier a vécu longtemps parmi les Touareg.