tionnel ». Le fils d’une mère noble et d’un père esclave est noble[1]. Le fils d’un père noble et d’une mère esclave, est esclave. Ce n’est point le fils du chef qui succède à son père mais le fils de la sœur aînée de celui-ci. C’est la loi salique renversée.
Sur la côte d’Ivoire, au Gabon, chez les Nigritiens, chez les Touareg du nord et du sud, le droit coutumier Beni-Oummia (fils de la mère) est fidèlement observé. À la mort du chef de famille, son avoir est divisé en deux parts, les « biens de justice » acquis par le labeur et les « biens d’injustice » conquis les armes à la main : Les premiers sont, disent les voyageurs, répartis également entre les enfants sans distinction de sexe. Les « biens d’injustice » reviennent en entier au fils aîné de la sœur aînée.
Quand un territoire conquis doit être distribué entre les tribus il est donné aux dames douairières de la noblesse.
- ↑ La noblesse utérine exista en France, en la période féodale : La mère noble donnait le jour à un fils noble, le père fût-il roturier.