ture, sont reconnus par la tribu de leur mère et élevés par elle.
La femme arabe allaite son enfant avec des seins allongés à force d’être tirés, seins qui lui tombent jusque sur les cuisses quelquefois et qui servent autant à amuser, qu’à nourrir l’enfant.
Au lieu d’avoir comme en France leur bébé dans leurs bras, les mères marocaines les portent à califourchon sur leurs hanches, dans un pli du haïck.
Les mères arabes portent leurs enfants sur leur dos, mais seulement pour les transporter d’un endroit à un autre ; car dans la maison ou sous la tente, ils sont abandonnés à eux-mêmes nus sur la terre dénudée, ce qui les oblige à s’ingénier, à s’aider de leurs bras et de leurs jambes pour se mouvoir. Ce système d’éducation les rend vigoureux et audacieux c’est-à-dire aptes à marcher très tôt.
À Alger, dès que le petit arabe sait bien marcher, il doit rapporter à la maison des sous.