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NOTE SUR CETTE ÉDITION


Lorsque nous avons commencé, en 1867, par les Satires de Régnier, notre collection des Classiques français, le nombre encore restreint des amateurs de beaux livres nous assignait le chiffre de 5oo exemplaires comme maximum de notre tirage. Bien que nous vissions grossir chaque jour la phalange des bibliophiles, nous avons encore maintenu ce chiffre de 500 pour nos réimpressions des Maximes de La Rochefoucauld, des Lettres persanes et de Rabelais. Mais chaque publication nouvelle nous créait de nouveaux amateurs, et nous avons pris alors le parti d'étendre notre tirage. Ainsi avons-nous fait pour les Caractères de La Bruyère, qui vont paraître dans quelques jours, et pour les Essais de Montaigne, actuellement sous presse. En même temps que nous augmentions notre tirage, nous devions diminuer notre prix de vente, dont l'élévation relative avait pour cause le nombre très-restreint des exemplaires ; aussi donnons-nous aujourd'hui pour 12 fr. 5o c. des volumes absolument identiques à ceux que nous avions dû coter au prix de 20 fr.

Ces nouveaux volumes commencent la deuxième série de nos Classiques français, dans laquelle nous ne ferons entrer que des ouvrages généralement connus.

Quant à la première série, elle se compose d'abord des auteurs publiés jusqu'à ce jour, et se complétera par des œuvres s'adressant à un moins grand nombre de lecteurs et dont le tirage nous paraîtra devoir encore être limité à 5oo exemplaires. C'est à ces dernières que se rattachent Les Tragiques, dont nous offrons aujourd'hui une édition aux bibliophiles.

Dans la notice qu'on va lire, M. Ch. Read, qui a bien voulu,