Page:Attar - Mantic uttaïr ou le Langage des oiseaux (trad. Garcin de Tassy).djvu/11

Cette page n’a pas encore été corrigée

PREFACE.

Je complète aujourd'hui la publication du texte du Menthe uttair par celle de la traduction, aussi hitlérale que Jai pu la faire pour rester intelligible, de cette production célèbre d'un des poëtes spi- ritualistes de la Perse les plus distingués. Je ne répéterar pas 1c1 ce que J'ai dit sur l'ouvrage et sur l'auteur dans mon mémoire in- lilulé La poésæ phalosophique et religieuse chez les Persans, d'après le Mantie uttair, j'ajouterai seulement à ces renseignements une pièce curieuse, c'est à savoir l'inseriplion tumulaire du monument érigé à la mémoire de Farid uddin Allâr, qui à élé trouvée, en dehors de la ville de Nischäpür, par M. Nicolas de Khamikoff, ancien consul général de Russie en Perse, et dont Je dois la communi- calion à ce savant voyageur. Lorsqu'il était, sur les lieux, 11 ne put walheureusement copier lui-même celte inseription , dans la erainte de blesser les préjugés des natifs, qu'il est dangereux de braver; mais il chargea de ce soin son mirzà, qui dut le faire à la hâte, et ainsi d'une manière fautive et incomplète. J'ai eu seulement, d'abord, connaissance de celle copie, accompagnée de la reproduction de notre ami commun S. E. Alex. Kasem Beg, et de quelques remar- ques du même érudit, obligeamment traduites pour mot du russe par M. Wlad. de Veliamimof-Zernof. M. de Khanikoff nr'avait donné de plus son avis sur plusieurs passages, lorsqu'il différait de celui de M. Kasem Beg. Tout cela est devenu inutile depuis que M. de Khanikoff, mécontent de notre texte, tout amélioré qu'il était par