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barts House, — et, avec le cottage, la jeune propriétaire.

De là vient qu’il courut avec tant d’ardeur sur les traces de Corcoran et de Sita.

Aussi fut-il sur pied en même temps que Corcoran.

« Allons, debout ; paresseux ! Inglis ! Witworth ! levez-vous ! Le soleil va paraître. Barclay nous attend, et nous ne pouvons pas retourner au camp les mains vides. »

Son ardeur finit par éveiller tout le monde.

Chacun fit ses ablutions selon la mode ordinaire. On tira des porte-manteaux toutes sortes de peignes, de brosses, de savons et d’objets de parfumerie, et l’on fit sa toilette au grand jour, sous les yeux de Corcoran.

Ce spectacle, qui aurait dû réjouir les yeux du Breton, le rendait de fort mauvaise humeur.

« Sont-ils heureux, ces goddam, pensait-il, de pouvoir faire leur toilette comme à l’ordinaire, et de se tenir prêts à paraître devant les dames… Pour moi, je suis fagoté comme un chien crotté sur ma parole. Mes habits sont couverts de poussière, mes cheveux sont entortillés l’un dans l’autre comme les phrases d’un roman de Balzac, et je dois avoir une mine hâve, pâle et fatiguée comme si j’avais peur ou comme si je m’ennuyais ! Sita va s’éveiller tout à l’heure au bruit des coups de fu-