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famille), le Vau, qui n’est plus, — Milon, Paschal Le Coq

 
qui, volant depuis l’Est jusqu’au Gange,
fait entendre à bon droit le bruit de sa loüange.

« son cher Citoys », et puis une trinité de jeunes : Rabaut, Rafou, son futur gendre, et Demayré, enfin Robin, à qui il ajoute « son Veyrel », de « Xainctes », l’un et l’autre lui ayant fourni un grand nombre de plantes. Ainsi, comme dans tout catalogue de musée qui se respecte, le nom des donateurs se trouve ici en grosses lettres, mais (et c’est là la différence avec bien des musées), les objets ont été ici nommés et décrits tout d’abord, avant les donateurs.

Dès les premières éditions Contant ne résiste point à parler de ses envieux, il leur donne même une verte leçon à propos de l’oiseau nommé manucode, qui, lui, se montre bon, paraît-il, pour tous ses congénères. Puis, en 1628, l’ellébore lui donne l’occasion de reprendre abondamment ce plaidoyer pro domo, qui n’occupe pas moins de six pages in-folio : c’est que dans l’intervalle a éclaté le mordant pamphlet de Leyde.

L’apothicaire essaie de le réfuter ; il le fait longuement à son tour, prenant, ainsi qu’il arrive, son ennemi trop au sérieux. Mais si l’esprit lui fait défaut, il ne manque par moments ni de force ni de verve.

Il s’attache aux deux principaux reproches de ses adversaires : 1o il se mêlerait par sa double