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ancien qu’il y ait distinction entre (...). C uljut Wor.talis ] & Crimen mortale, au lieu que le sens est clair en Iiíant Culpa moralis quœ non in crimine mortali, &c. Troisieſmement, Origene explique luymeſme par ces mots íuiuans ce que c’est :que Culpa Moralis, qua velin Sermombus velin M o Rv m vitio œnjìftat.

Quatriesmement, comment pouvoit-il mieux marquer, que par ces fautes, qu’il oppose aux crimes mortels, il n’entendoit que les pechez veniels, qu’en les exprimant par ces paroles sur la fin de ce passage ; (...),

IJla vero CommunU qu<x frequenter incurrimus,

qui sont les mesmes termes dont tous les peres se servent pour exprimer cette sorte de pechez ; d’où vient qu’ils les appellent ordinairement, (...).

peccata quotiatatiaì

Et qui se pourroit persuader qu’Origene ou aucun des peres, qui tous nous representent si puissament l’estat deplorable d’un homme qui perd la grace de son baptesme, et l’extréme difficulté de la recouvrer lors qu’elle est une fois perduë, ait parlé d’aucuns des pechez mortels, comme de fautes legeres, communes, ordinaires, dans lesquelles nous tombons souvent, et qui se racheptent sans cesse ? (...). quajtne intermìſionc redimuntur. Il ne se peut rien concevoir de plus contraire à la doctrine des peres. Car ils sont bien esloignez de croire, que la grace se perde et se recouvre avec la facilité, que quelques-uns s’i-