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concile de Trente) qu’il ne faut point approcher de l’eucharistie, sans avoir descouvert le fonds de sa conscience au prestre, et sans avoir contrition de son peché : mais je ne trouve point qu’il abolisse la penitence, et qu’il ne veüille pas qu’on prenne quelques jours, pour se purifier par les bonnes œuvres, par les aumosnes, et par les prieres avant que de communier. Et ce qu’il y a de remarquable, c’est que ce concile rapporte en termes exprez, une grande partie de cét excellent passage de Gennadius, touchant les dispositions où il faut estre pour communier souvent. Mais pour ce qui regarde Saint Isidore, il est veritablement difficile de voir, sans estre émeu de douleur et de zele pour la verité, avec quelle hardiesse vous asseurez, qu’il enseigne formellement une chose, dont il enseigne formellement le contraire, et cela dans le seul et unique endroit que vous pouvez alleguer sur cette matiere. Le simple recit de ses paroles fera juger aux moins intelligens, qui de nous deux a raison, et monstrera clairement, que Saint Isidore n’a fait qu’emprunter en ce lieu, les paroles de Saint Augustin de l’epistre 118 que nous avons rapportées dans le chap. 14 de la premiere partie. (...).


Ilyena qui diſent. Qjul faut receuoir tous les iours Picul1t aliclu’-ni* 1T- I n r >n >• ; r i -r, si aliquo mterucl hucharijtie, Ji ce n ejt qu 11 Juruienne quelque Tecbè qui nous en empefche ;parce que nous demandons tous les iours, quece Pain nous foit donné, lors que r ’ Gs— niente peccato t Eucharistiam quotidie accipicndam : hunc enim pancm dari,