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Saint AnfelmefEheopínlaflesemblent affez nous dire cela, cest à dire, que les Pechez mortels riempefchent point de Communier auſi tojlque ïon s en eft confeffé.

Que n’adjoutez-vous encore Saint Cyprien, Saint Basile, Saint Hierosme, Saint Ambroise, Theodoret, et autant d’autres peres que vous eussiez voulu ? Il vous eust esté aussi aisé d’asseurer, qu’ils sembloient estre de vostre sentiment, comme ceux que vous citez, et les ignorans vous en eussent aussi facilement creu à vostre parole. Est-il possible qu’en des matieres où il s’agit du salut des hommes, l’on se joüe de telle sorte de la simplicité des vivans, et de l’authorité des morts, et que l’on fasse dire aux peres tout ce que l’on veut qu’ils disent, quoy qu’ils n’y ayent jamais pensé, et que mesme ils ayent creu tout le contraire ? Car est-ce dire, qu’apres avoir commis des pechez mortels, il ne faut que se confesser, sans estre plusieurs jours à faire penitence avant la communion, que d’enseigner comme Saint Jean Chrysostome fait par tout, (...).


Que ceux qui chy/Hom r-t» r D • J • r" n ſl

Jont en Penitence ne doiuent pas mejme aſijter au Eprif Sacnftce ; Quils doiuent obeyr d la Voixdu Diacre qui les chafjoit de ï Egliſe. Quapres auoir prodigué Tom 6 ln P*_ les richeffes de la grace, ilfaut bien ta fcher de rentrer raL dc ?rodig’ dans la maifon du Tere celefte -, mais napprocher pasft toft de la Table Ivíyftique & terrible ?Qftil ne faut defirer d,’eftre remis que peu d peu dansla participaûon des Myfteres, & apres reftre purifié par Ff