Page:Aristote Metaphysique 1840 2.djvu/123

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LA
MÉTAPHYSIQUE D’ARISTOTE.
LIVRE DIXIÈME.
(Ι)

SOMMAIRE DU LIVRE DIXIÈME.
I. De l’unité, et de son essence. — II. L’unité est dans chaque genre une nature particulière ; l’unité ne constitue par elle-même la nature d’aucun être. — III. Des divers modes d’opposition entre l’unité et la multitude. Hétérogénéité ; différence. — IV. De la contrariété. — V. Opposition de l’égal avec le grand et le petit. — VI. Difficulté relative à l’opposition de l’unité et de la multitude. — VII. Il faut que les intermédiaires entre les contraires soient de même nature que les contraires. — VIII. Les êtres différents d’espèce appartiennent au même genre. — IX. En quoi consiste la différence d’espèce ; raison pour laquelle il y a des êtres qui diffèrent, et d’autres qui ne diffèrent pas d’espèce. — X. Différence du périssable et de l’impérissable.
I.

Nous avons dit précédemment, dans le livre des différentes acceptions[1], que l’unité s’entend de plu-

  1. Voyez liv. V, 6, t. 1, p. 160 sqq. Nous avons ici une preuve positive, irréfragable, que le cinquième livre faisait réellement partie