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NOTES.

Page 152. La cause proprement dite est ou particulière ou générale ; la cause accidentelle est aussi ou particulière ou générale ; les unes et les autres peuvent être ou combinées ou simples. Enfin, toutes ces causes sont ou en acte, ou en puissance. Bekker, p. 1014 ; Brandis, p. 90 : Ἢ γὰρ ὡς τὸ καθ’ ἕκαστον, ἢ ὡς τὸ γένος αὐτοῦ, ἢ ὡς τὸ συμϐεϐηκὸς, ἢ ὡς τὸ γένος τοῦ συμϐεϐηκότος, ἢ ὡς συμπλεκόμενα ταῦτα, ἢ ἁπλῶς λεγόμενα· ἔτι ὡς ἐνεργοῦντα ἢ κατὰ δύναμιν..

On lit dans les anciennes éditions : …ἢ ὡς συμπ. τ., ἢ κατὰ δύν., ἢ ἁπλῶς λεγ., ἔτι ὡς ἐνεργ. Cette interversion détruit entièrement l’ordre établi pair Aristote ; au lieu de six espèces de causes, il y en a huit, et elles ne sont plus opposées deux à deux. Aussi tous les traducteurs latins ont-ils remis les termes à leur place. Du Val approuve ce qu’ils ont fait : « Bess. transpositis vocibus [sic melius legit… alii vett. interpp. non longe ab hac emend… » Toutefois il conserve l’ancienne leçon, probablement par respect pour les mss. Mais Alexandre ne laisse aucun doute sur la question, et Philopon énumère les modes de la cause dans leur ordre rationnel. Alex. Schol., p. 692 ; Sepulv., p. 129. Philop., fol.18, a.

Page 154. Ce sont les syllogismes premiers, composés de trois termes dont l’un sert de moyen. Bekker, p. 1014 ; Brandis, p. 91 : Εἰσὶ δὲ τοιοῦτοι συλλογισμοὶ οἱ πρῶτοι ἐκ τῶν τριῶν δι’ ἑνὸς μέσου.

«…Illæ enim demonstrationes, quæ existunt in tribus terminis tantum, dicuntur esse aliorum elementa. Nam ex his componuntur aliœ demonstrationes, et in ea resolvuntur. Quod sic patet. Secunda enim demonstratio accipit pro principio conclusionem primæ demonstrationis, inter cujus terminos intelligitur medium quod fuit primae demonstrationis principium. Et sic secunda demonstratio erit ex quatuor terminis, prima ex tribus tantum. Tertia vero et quin-