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sint quæ multipliciter dicuntur, quia alia quidem ad unum, quod illius unius aliquid sint, ita dicuntur. Ordinem quemdam habentia ad invicem, ut ad sanitatem, sana. Quæ vero deinceps. Secundum hoc sunt, eorum quae multipliciter dicuntur, quod ipsorum aliud est primum, aliud secundum. Non enim quia dualitas sit, confert quicquam ut sint 3 vel 4, sed e contra, eo quod 3 sint, confert ut 2 sint. Quare in his quae sic multipliciter dicuntur, posteriora perfecta sunt. » fol. 13, a. Cette explication se trouvait déjà dans Alexandre, Schol. p. 648 ; Sepulv. p. 92 ; mais Alexandre ne s’en contente pas. Il ajoute immédiatement, que peut-être ἐφεξῆς n’a pas d’autre sens que ἀφ’ ἑνός, ce qui rentre, remarque-t-il, dans les observations qu’a faites Aristote au commencement du chapitre : Διεῖλε γὰρ οὕτω λεγόμενα πολλαχῶς εἴς τε τὰ ἀφ’ ἑνὸς, καὶ πρὸς ἕν. Forcés de choisir, nous avons préféré cette interprétation, la plus simple, et celle qui se prêtait le mieux à traduction. Du reste nous devons dire qu’Alexandre donne : τὰ δὲ ὡς ἐφεξῆς, et non τῷ ἐφ., variante qui méritait d’être notée par Bekker, et peut-être de prendre la place de la leçon vulgaire.

Page 117. Enfin celui qui accorde que les paroles ont un sens, accorde aussi qu’il y a quelque chose de vrai indépendamment de toute démonstration. De là… Bekker, p. 1006 ; Brandis, p. 68. : Ἔτι δὲ ὁ τοῦτο συγχωρήσας συγκεχώρηκέ τι ἀληθὲς εἶναι χωρὶς ἀποδείξεως· ὥστε οὐκ ἂν πᾶν οὕτως καὶ οὐχ οὕτως ἔχοι.

Cette phrase manque tout entière dans les anciennes éditions et dans les traductions latines, excepté dans celle d’Argyropule revue par Sepulveda. Brandis l’a restituée d’après le texte d’Alexandre, Schol. p. 654 ; Sepulv. p. 98.

Page 121. De sorte qu’il faut bien que ceux dont nous parlons disent que rien n’est marqué du caractère de l’essence et de la substance, mais que tout est accident. Bekker, p. 1007 ; Brandis, p. 71 : Ὥστ’ ἀναγ-