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τεθεώρηται, quelque étrange que cela puisse paraître d’abord. Le témoignage d’Alexandre d’Aphrodisiée est formel : « Aristote nous renvoie à la revue des contraires, comme s’il avait traité des contraires dans un ouvrage à part. Cette revue se trouve dans le deuxième livre sur le Bien. » Schol. p. 642 ; Sepulv. p. 87. Or, avec la leçon de Brandis et de Bekker, la remarque d’Alexandre ὡς ἰδίᾳ περὶ τούτων πραγματευόμενος, quasi de his privatim disseruerit, porte à faux. On a vu dans l’Introduction, l’origine de ces contradictions apparentes. Néanmoins, pour ne pas arrêter inutilement le lecteur, nous avons mis au futur dans la traduction, ce que la note du bas de la page devait, en tout état de cause, marquer au futur.

Page 110. Admettons qu’ils s’y ramènent en effet. Bekker, p. 1004-5 ; Brandis, p. 65 : Εἰλήφθω γὰρ ἡ ἀναγωγὴ ἡμῖν.

Les anciens éditeurs, ajoutent : ἐν τῷ πρώτῳ περὶ ἀγαθοῦ, mais ils mettent entre crochets ces mots au moins douteux. Le seul manuscrit Τ de Bekker donne, cette leçon. Alexandre, Asclépius et Philopon ne la connaissent pas ; et même ils citent, à propos de la réduction des contraires, non pas le Ier, mais le IIe livre du περὶ ἀγαθοῦ. — « Aristote nous renvoie encore ici ( voyez la note précédente) au deuxième livre du traité sur le Bien : εἰς τὰ ἐν τῷ Β περὶ τ’ Ἀγαθοῦ. » Alex. Schol. p. 648. ; Sepulv. ρ· 92. — Asclépius : εἰς τὰ ἐν τῷ δευτέρῳ περὶ τ’ Ἀγαθοῦ δεδειγμένα. Schol. p. 649. — Philopon : Reducit enim hœc in unum et multa in secundo de Bono. fol. 13, a.

Page 111. … il sera toujours vrai que certaines choses se rapportent à l’unité, que d’autres dérivent de l’unité. Bekker, p. 1005 ; Brandis, p. 65 : …ἀλλὰ τὰ μὲν πρὸς ἓν, τὰ δὲ τῷ ἐφεξῆς.

Voici comment Philopon marque la différence qu’il y a entre les deux expressions dont se sert Aristote : « Differant vero quæ deinceps ab bis quæ ad unum. Cum utræque eorum