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LA
MÉTAPHYSIQUE D’ARISTOTE.
MÉTAPHYSIQUE D’ARISTOTE.
LIVRE DEUXIÈME.
(ΑΛΦΑ ΤΟ ΕΛΑΤΤΟΝ.)
SOMMAIRE DU LIVRE DEUXIÈME.
I. L’étude de la vérité est en partie facile, en partie difficile. Différence qu’il y a entre la philosophie et les sciences pratiques : elle a surtout pour objet les causes. — II. Il y a un principe simple, et non pas une série de causes qui se prolonge à l’infini. — III. Méthode. Il ne faut pas appliquer la même méthode à toutes les sciences. La physique ne s’accommode pas de la subtilité mathématique. Conditions préliminaires de l’étude de la nature.
I.
La science qui a pour objet la vérité, est difficile sous un point de vue, facile sous un autre. Ce qui le témoigne, c’est qu’il est impossible que personne atteigne complètement la vérité, et que tout le monde la manque complètement. Chaque philosophe explique quelque secret de la nature. Ce que chacun en particulier ajoute à la connaissance de la vérité n’est rien sans doute ou n’est que peu de chose ; mais la réunion de toutes les idées présente d’importants résultats. De sorte