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5o Quod apud Aristotelem innumera deficiant ;

6o Quod apud Aristotelem innumera superfluant ;

7o Quod apud Aristotelem innumera fallant ;

8o Quod apud Aristotelem innumera contradicant.

Ces huit propositions sont développées dans le premier livre de son ouvrage intitulé : Exercitationum paradoxicarum adversus Aristoteleos libri VII, etc. Grenoble, 1624. Nous donnons aussi le sommaire du VIe livre dans lequel Gassendi parle de la Métaphysique  :

« Liber sextus instituitur adversus Metaphysicam. In hoc ubi rejecta est para maxima elogiorum, quæ Metaphysicæ deferuntur, impetuntur potissimum vulgata illius principia, et celebres proprietates entis, unum, verum, bonum. Deinde vero fidei orthodoxæ asseritur quæcumque cognitio habetur de intelligentiis, deque Deo ter maximo, dum nimirum ostenditur, quam vana sint argumenta, quibus philosophari solent de substantiis illis separatis, ex naturali lumine. »

Il est permis de croire que Gassendi ne fit guère que prendre dans Patrizzi ce qui était à sa convenance, et que la composition de cet ouvrage ne lui coûta pas beaucoup de recherches ; la forme seule lui appartient en propre, avec les arguments contre la possibilité d’une connaissance rationnelle des substances simples et immatérielles. Richard Simon l’a déjà remarqué, il y a longtemps : « Le petit livre que Gassendi a composé Adversus Aristotelicos, dit-il au tome IV, 12, p. 100, de la Bibliothèque critique, — pour avoir lieu de donner plus de cours à sa nouvelle philosophie, n’est qu’un très petit abrégé d’un excellent