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les fautes typographiques fourmillent à chaque pas ; le titre même peut en donner un exemple.

Thémistius[1], l’habile rhéteur, avait commenté le XIIe livre ; l’original grec s’est perdu. Nous n’en avons qu’une traduction latine, faite d’après une ancienne version hébraïque, par Moïse Finz : Themistii Paphlagonis paraphrasis in librum duodecimum Metaphysicorum Aristotelis latine tantum ex hebraico a Mose Finzio, hebræo, conversa. Venet. 1558, in-fol. Brandis donne, dans ses scolies, de nombreux et utiles extraits de ce petit ouvrage devenu extrêmement rare.

Asclépius de Tralles[2] nous a laissé une rédaction des leçons d’Ammonius, fils d’Hermias, sur un certain nombre de livres de la Métaphysique. Ce commentaire inédit, non traduit en latin, a été publié en partie par Brandis dans sa collection. Asclépius est fort inférieur pour la clarté du style, pour l’étendue et la justesse des aperçus, à Alexandre d’Aphrodisée ; mais le choix judicieux fait par Brandis, est d’un grand secours pour l’intelligence de quelques passages un peu rapidement effleurés par Alexandre : on verra combien nous devons à l’auditeur d’Ammonius.

Le commentaire de Syrianus Philoxenus[3] sur les livres III, XIII et XIV, a été traduit en latin par Jérôme Bagolini, 1558, in-4o. Syrianus n’est plus comme Alexandre, comme Philopon, comme Asclépius, un commentateur proprement dit : son ouvrage est

  1. Vers la fin du IVe siècle après J.-C.
  2. Vers la fin du Ve siècle.
  3. Dans la première moitié du Ve siècle, 384-450.