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lieu où il se retire. Tout étant plein, il n’y a pas de mouvement. Il n’y aura pas davantage ni dense ni rare ; car il n’est pas possible que le rare soit aussi plein que le dense ; et le rare est déjà plus vide que le dense. Voici comment il faut juger du plein et du vide. Si quelque chose se retire, ou s’il reçoit quelque chose, c’est qu’il n’est pas plein ; s’il ne se retire pas ou s’il ne reçoit pas, c’est qu’il est plein. Donc il n’y a que du plein, s’il n’y a pas de vide. Si donc tout est plein, il n’y a pas de mouvement possible.  »

XV.

Simplicius, id. f° 24 :

« Si l’être se divise, il se meut ; mais alors il ne se meut pas tout entier à la fois. »*

XVI.

Simplicius, id. ibid, et aussi f° 19 :

« Si l’être existe, il faut qu’il soit un ; et étant un, il faut en même temps qu’il n’ait pas de corps ; cars il avait de l’épaisseur, il aurait aussi des parties ; et il ne serait plus un. »

XVII.

Simplicius, commentaire sur le Traité du Ciel, f°137 ; Eusèbe, citant Aristoclès, Préparation Evangélique, XV, 17.

« Voilà donc l’argument le plus puissant pour prouver