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qu’après qu’on aurait écarté les unes des autres celles qui se cachent mutuellement, tandis qu’il faut, pour un mélange véritable, que toutes les parties de la chose mélangée soient disposées de telle sorte qu’on ne puisse défaire leur combinaison, mais que chacune des parties mélangées soit en parfait accord avec la totalité du mélange ; car comme il n’y a pas d’atomes, il s’ensuit que toute partie est mêlée à toute partie quelconque, absolument semblable au Tout.

    faut que les parties en soient si bien combinées ensemble qu’on ne puisse plus défaire cette combinaison, et que chaque partie soit absolument pareille au tout où elle est. Il n’y a pas d’atomes ; et dès lors, toute partie d’un mélange est nécessairement semblable au tout dont elle est une partie quelconque. » - Pour un mélange véritable, voir sur la théorie du mélange, plus haut, Traité de la production des choses, etc, livre I, ch. 10, page 105. — Comme il n’y a pas d’atomes, Aristote a toujours combattu le système des atomes de Démocrite ; voir la Physique, passim.