sont les opposés du liquide. Toutes ces propriétés diverses se rattachent au liquide et au sec, pris au sens primitif de ces mots ; car, comme le sec est opposé au mouillé, et que le mouillé est ce qui a à sa surface un liquide étranger, tandis que l’imprégné est ce qui en a jusqu’au fond, et comme le sec est au contraire ce qui est privé de toute liqueur étrangère, il est évident que le mouillé tient du liquide, tandis que le sec, qui y est opposé, tiendra du sec primitif.
§ 7.[1] Il en est encore de même du liquide et du coagulé ; ainsi, le liquide étant ce qui a une humidité propre, et le coagulé étant ce qui en est privé, on doit conclure que, de ces deux qualités, l’une appartient à la classe du liquide, et l’autre à celle du sec.
§ 8.[2] Il est donc évident que toutes les autres différences peuvent être rapportées aux quatre premières, et que celles-là ne peuvent pas être réduites à un moindre nombre ; car le chaud n’est pas la même chose que l’humide ou le sec, pas plus que l’humide n’est ni le chaud ni le froid ; le froid et le sec ne sont pas davantage subordonné
- ↑ § 7. Du liquide à la classe du liquide, il semble qu’il y a ici une véritable tautologie, une simple répétition de mots. J’ai dû suivre l’original. Philopon n’explique pas ce défaut, qu’il n’a peut-être pas remarqué.
- ↑ § 8. Toutes les autres différences, qu’on vient de citer, et d’expliquer après les quatre différences primaires et fondamentales. — Aux quatre premières, le froid et le chaud, le sec et l’humide. — A un moindre nombre, c’est-à-dire à deux, au lieu de quatre. — La même chose que l’humide, ou « le liquide. » — Principales, j’ai ajouté ce mot. Voir le IVe livre de la Météorologie, ch. 1.
un peu plus bas. — Le sec et le coagulé, peut-être pourrait-on dire aussi : « le sec et le congelé. » — Toutes ces propriétés diverses, le texte n’est pas aussi précis. — Au sens primitif de ces mots, même observation. Voir plus haut, § 3. — L’imprégné, ou « le trempé. » — Tient du liquide, voir l’observation sur cette formule, au § précédent.