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guerre. § 10. Cependant, si l'homme de courage est inac- cessible à la crainte, soit dans la tempête, soit dans les maladies, il ne l'est pas tout à fait comme le sont les gens de mer. Dans ces circonstances, les hommes les plus courageux peuvent désespérer de leur salut et regretter une mort aussi peu digne, tandis que les matelots gardent au contraire un espoir qu'ils puisent dans leur expérience et dans l'habitude de leur métier. § 11. On doit ajouter aussi que le courage se montre dans les cas où l'on peut se défendre avec énergie, et où la mort peut être honorable ; mais il n'y a ni défense- possible, ni honneur à mourir dans une maladie ou dans un naufrage.

��CHAPITRE V]

��Des objets de crainte ; différences selon les individus ; règles géné- rales qu'impose la raison; définition du vrai courage. Excès et défauts relatifs au courage ; les Celtes ; l'homme téméraire ; le fanfaron ; le lâche. — Rapports du courage à la témérité et à la lâcheté. — Le suicide n'est pas une preuve de courage. — Uésumé.

��,^ 1. Les objets qui peuvent causer la crainte ne sont pas les mêmes pour tous les hommes sans distinction,

��!^ 10. Comme sont les gens de ch. 19; Morale à Eiulème, livre III,

mc7\ Qui restent impassibles, et dont cli. 1.

Tinsensiblité diminue par conséquent § 1. Ne sont pas Us ynêmcs. On

le courajïe. pourrait citer une foule d'exemples

Ch. Vlll. Gr. Morale, livre I, de ces différences , et parfois de ces

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