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donner plus de précision anx théories pi-écédentes; insuf- fisance des règles générales. — Pour bien expliquer les vertus intellectuelles, il faut faire une étu(l(; exacte de l'âme. Dans la raison, il y a deux parties distinctes: l'une qui n'est relative qu'à la science et aux principes éternels et immuables, l'autre qui délibère et calcule sur les choses contingentes. Hùîes divers, dans l'àme de l'homme, de la sensation, de l'intelligence et de l'instinct; c'est toujom's la libre préférence de l'âme, éclairée par la raison, qui est le principe dn mouevemnt. La préférence et la délibération ne s'appliquent jamais qu'à l'avenir.

Chapitre II. — L'âme a cinq moyens d'arriver à la vérité : l'art, la science, la prudence, la sagesse et l'intel- ligence. De la science; définition de la science; ce qu'on sait ne peut être autrement qu'on ne le sait; l'objet de la science est nécessaire, immuable, éternel; la science se fonde sur des principes indémontrables, que donne l'in- duction, et sur lesquels s'appuie le syllogisme pour en tirer une conclusion , certaine , mais moins évidente qu'eux. — Citations des Analytiques.

Chapitre IIL — De l'art. Définition de l'art : il est le résultat de la faculté de produire et non de l'action pro- prement dite; il ne s'applique qu'aux choses contin- gentes, et qui peuvent être ou n'être pas. Il est dirigé par la raison vraie ; l'inhabileté n'est dirigée que par une fausse raison.

Chapitre IV. — De la prudence. Définition de la prudence; elle ne s'applique qu'aux choses contingentes:

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