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de bien est selon la nature, tandis que le méchant est ini être contre nature.
§ lll. «T'ajoute que l'homme de bien n'a pas à s'injurier lui-même, comme le fait parfois le débauché; en lui, le dernier homme n'insulte pas le premier, comme dans celui qui a des remords ; ni l'homme actuel n'insulte le pré- cédent, comme dans le menteur. En un mot, il n'y a point en lui de ces distinctions que font les Sophistes, quand ils séparent subtilement Coriscus et le bon Coriscus. § 15. Ce qui prouve bien tout ce qu'il y a de bon encore dans ces natures perverses, c'est que les méchants, en s'ac- cusant eux-mêmes, en arrivent à se donner la mort, quoiqu'il semble que tout homme cherche toujours k être bon envers soi. L'homme de bien, en tant qu'il est absolu- uient bon, cherche ta être aussi son propre ami, comme je l'ai déjà dit, parce qu'il a en lui-même deux éléments,
��qu'on a iléjù vu plus d'une fois, bien li'ilcs prccédenles. — Coriscus et
que sous des formes di (lé renies: le le bon Coriscus. On sait que ce
bien est la loi et le but naturel de nom de Coriscus est un cxcuipic
l'homme. souvent employé par Aristote. Voir
§ 1/i. N'a pas à s'injurier lui- les Héfutalions des Sophistes, cli. 17,
même. C'est-à-dire, à se faire des re- p. 389 de ma traduction,
proches des fautes qu'il commet. — § 15. .C'est que.... la mort qu'ils
Le dernier hovtme n'insvltc pas te se donnent. Le texte est en cet
]ircmier. Expression assez singulière, endroit fort altéré, sans que les ma-
quoiqu'au fond elle soit très-exacte, nuscrils permettent en rien de le
Ou reste, ce principe de la dualité rétablir. J'ai dû imaginer un sens
de Phcmimc est essentiellement Pla- plutôt que je n'en ai tiré un de l'ori-
tonicien. — Qui a des 7-einords, Des ginal tel que nous l'avons. — Cherche
actes coupables où sa passion l'a eni- toujours a être bon. ConOrmation in-
porté. — Les Sophistes, l] semble directe des principes tant de fois émis
que cette critique des Sophistes sur la pente naturelle de l'homme
ne vient pas Irès-birn apn's les sub- au bien.
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