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428 THÉÂTRE D'ARISTOPHAiNE.

qui ait le meilleur bouquet, versez-le, et, toute la nuit, il me rendra plus joyeuse. Mais, ô Athéniennes, indiquez- moi mon maître, l'époux de ma maîtresse; où peut-il être?

LE CHŒUR.

Si tu restes là, nous croyons que tu le trouveras.

LA SERVANTE.

Hé oui ! car le voici qui vient souper. mon maître, ; oh, que tu es heureux, trois fois heureux î

��LES MEMES. LE MAITRE,

LE MAÎTRE.

Est-ce moi?

LA SERVANTE.

Eh, parbleu, oui, toi plus que tout autre. Quel autre, en effet, jouit d'un bonheur plus grand que toi, qui es le seul sans avoir soupe, dans une ville de plus de trente mille citoyens.

LE CHŒUR.

Voilà, en vérité, un homme bien loti.

��LA SERVANTE. LE MAÎTRE.

��Mais où vas-tu ?

Je vais souper. |

LA SERVANTE. ]

Ah, par Vénus, tu seras bien le dernier de tous. Cepen- i dant je te dirai, de la part de ma maîtresse, qu'elle m'a i ordonné de t' amener et ces jeunes filles avec toi. Il est { resté une grande quantité de vin de Ghio et plusieurs ; autres bonnes choses. Ainsi ne tarde pas. Et même, si • quelqu'un des spectateurs nous est favorable, si quelque \

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