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L'ASSEMBLÉE DES FEMMES. i2j

PREMIÈRE VIEILLE.

La loi \eut que tu m'obéisses.

TROISIÈME VIEILLE.

Point du tout, s'il se trouve une autre vieille plus laide.

LE JEUNE HOMME.

Mais, ô vieilles, si vous me faites périr, comment irai- je après chez cette jolie petite-là ?

TROISIÈME VIEILLE.

C'est à toi à voir. En attendant, fais ma volonté.

LE JEUNE HOMME.

Quelle est celle de vous deux qui me rendra la liberté, quand je l'aurai satisfaite ?

PREMIÈRE VIEILLE.

Tu ne le sais pas ? Viens chez moi.

LE JEUNE HOMME,

Que cette autre-là me laisse donc.

TROISIÈME VIEILLE.

Eh non, viens au contraire chez moi.

LE JEUNE HOMME.

Eh bien, soit, si celle-ci me laisse aller.

PREMIÈRE VIEILLE.

Mais, par Jupiter, je ne te lâcherai pas.

TROISIÈME VIEILLE.

Ni moi non plus, je le jure.

LE JEUNE HOMME.

Vous seriez de méchantes batelières.

TROISIÈME VIEILLE.

Pourquoi?

n. 24*

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