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42i THÉÂTRE D'ARISTOPHANB. 1

LE JEUNE HOMME. ^

Je crains bien de faire plus que je ne veux. M^is je te | donnerai deux bonnes cautions.

PREMIÈRE VIEILLB.

Je n'en veux aucune.

LES MÊMES. TROISIÈME VIEILLE.

TROISIÈME VIEILLE.

Hé, hé ! toi, où vas-tu avec cette femme ?

LE JEUNE HOMME, saïis voir Cette troisième vieille.

Je ne vais pas, on me traîne. Mais, qui que tu sois, je prie les dieux qu'ils te comblent de biens, si tu me dé- livres de cette crise affreuse. (En apercevant celte troisième vieille.) Hercule ! Pan I Corybantes î Dioscures î Combien ce monstre-ci est plus horrible que cet autre ! Mais enfin, je vous prie, qu'est-ce que cela veut dire? Serait-ce une femme de singe, plâtrée de céruse, ou le spectre d'une vieille revenue du Tartare ?

TROISIÈME VIEILLE. |

Ne me plaisante pas; allons, viens par ici. i

PREMIÈRE VIEILLE. |

��Par ici, de mon côté !

TROISIÈME VIEILLE.

Jamais je ne te lâcherai.

PREMIÈRE VIEILLV.

Ni moi non plus.

LE JEUNE HOMME.

Vous m'écartelez, vieilles sorcières.

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