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L'ASSEMBLÉE DES FEMMES. 421

DEUXIÈME WEILLE.

Il faut obéir à nos lois.

LE JEUNE HOMME.

Mais si quelqu'un de ma tribu ou de mes amis venait me délivrer?

DEUXIÈME VIEILLE.

Bah, toute affaire au-dessus d'un mcdirane n'est plus du ressort d'un homme *.

LE JEUNE HOMME.

Ne peut-on récuser ?

DEUXIÈME VIEILLE.

Point de détours ici.

LE JEUNE HOMME.

Je me dirai marchand forain.

DEUXIÈME VIEILLE.

Il t'en cuira.

LE JEUNE HOMME.

Que dois-je faire ?

DEUXIÈME VIEILLE.

Me suivre par ici.

LE JEUNE HOMME.

Il le faut absolument.

DEUXIÈME VIEILLE.

Comme si Diomède l'avait ordonné '.

qui se trouve deux fois répété dans le décret ci-degsus. Procrustc, d'ailleurs, fut un insigne scélérat. (B.)

  • Les hommes étant dans la position des femmes, ils sont soumis

aux mêmes lois et conditions obsprvées ci-devant vis-à-vis des femmes, qui ne pouvaient contracter aucune obligation pour une valeur au-dessus d'un medimne d'orge, (b.)

  • Tyran qui forçait les étrangers de coucher avec ses filles, sous

peine d'être dévorés par ses chevaux.

II. 24

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