Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/42

Cette page n’a pas encore été corrigée

p

��35 îaEATRE D'ARISTOPHANE.

��LE CHOEUR.

Il nous paraît, en effet, qu'on peut beaucoup apprendre d'un ennemi. Je suis d'avis que nous leur donnions au- dience.

flSTHÉTÉRUS,

Leur colère commence à se passer. Allons un pas en arrière.

LA HIJPPE.

Cela est juste, et je dois obtenir de vous cette grâce.

LE CHOEUR.

T'avons-nous jamais rien refusé ?

PISÎHÉTÉRUS.

Lis ont des dispositions plus pacifiques à notre égard : c'est pourquoi mettons bas nos marmites et nos plats. Mais, la lance, c'est-à-dire cette broche à la main, avan- çons au milieu du camp, et ne perdons pas un instant de vue cette marmite la plus éloignée, car il ne s'agit pas de fuir.

ÉVELPmE.

C'est bien dit. Mais si l'on nous tue, oit serons-nous enterrés ?

PISTHÉTÉRUS.

Dans le céramique. Pour nous faire enterrer aux dé- pens du public, nous n'aurons qu'à dire aux magistrats que nous sommes morts en combattant bravement contre les ennemis près d'Ornéa *.

Lt cnœuR. Que chacun reprenne le rang qu'il occupait. A l'exemple

  • Jeu de mots. Dans le pays des Oiseaux ou à Ornéa, ville située

entre Corinthc et Sicyonne.

�� �