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L'ASSEMBLÉE DES FEMMES. 389

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1^^ BLÉPYRUS.

Et bien, tu ne pouvais pas, avant dé sortir, m'en faire part?

PRAXAGORA.

Cette femme, qui était près d'aecoucher, exigeait que je fisse diligence.

BLÉPYRUS.

Mais au moins tu aurais pu me le dire. Oh ! il y a quel- que chose là-dessous.

PRAXAGORA.

Il n'y a rien, j'en jure par les déesses. J'y ai été comme je me suis trouvée au moment où celle qui m'envoyait quérir me faisait prier d'aller auprès d'elle le plus promp- temcnt possible.

BLÉPYRUS.

Ne pouvais-tu donc pas prendre tes vêtements? Au lieu de cela, tu m'as ôté les miens et tu t'es contentée de jeter sur moi ta casaque; tu t'es ainsi en allée, en m'aban- donnant comme un mort^ si ce n'est que tu ne m'as ni couronné, ni laissé de lampe.

PRAXAGORA.

Il faisait froid, et je suis délicate et un peu incom- modée; c'est ce qui m'a fait prendre tout cela pour me tenir chaudement; pour toi, mon mari, je t'ai laissé dans ton lit avec une bonne chaleur.

BLÉPYRUS.

Mes souliers laconiens ont été de la partie, ainsi que mon bâton.

PRAXAGORA.

Pour conserver le manteau, j'ai pris ta chaussure au lieu de la mienne, et, à ton exemple, je faisais »du bruit n. 22'

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