Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/34

Cette page n’a pas encore été corrigée

24 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE/

��t

��ÉVELPIDE.

Oui, vraîmenl : c*est un oiseau. Mais quel oiseau est-ce là ? Ne serait-ce pas un paon * ?

PISTHÉTÉRUS.

Demandons à la huppe. Quel oiseau est-ce là, s'il te plaît?

tA HUPPE.

Cet oiseau-ci n'est pas de ceux que vous voyez tous les jours. C'est un oiseau extraordinaire, un oiseau de marais.

PISTHÉTÉnUS.

dieux, qu'il est beau l Son plumage est d'un rouge phénicien.

LA HJPiE.

Il ne faut pas s'en étonner, puisque c'est le phénicop- tère'.

ÉVELPIDE.

Hé hé, toi !

PISTHÉTÉRUS.

Qu'ya-t-il?

ÉVELPIDE.

Voici un autre oiseau,

PISTHÉTÉRUS.

Cet oiseau-ci est encore un oiseau rare et qui vient de fort loin. Quel est cet oiseau qui descend de cette colline avec tant de faste ? On le prendrait pour un poète extra- vagant.

LA HUPPE,

On nomme celui-ci l'oiseau de Médie.

��* Les paons étaient encore très rares et peu couul;s. ' Ou flamant.

�� �