Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/253

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES FÊTES DE GÉRÉS, ETC. £13

EURIPIDE.

t malheureux 1 Où les vents m'ont-ils jeté * ? »

SEPTIÈME FEMME.

Mais, bonhomme, est-ce que tu crois ce jongleur, co scélérat? Tu es dans le temple de Gérés.

EURIPIDE.

€ Le roi que tu m'as nommé est-il dans ce palais ' ? »

SEPTIÈME FEMME.

Certainement, ô étranger, tu n'es point encore revenu de ta peur. On t'a dit que Protée était mort, et tu de- mandes s'il est chez lui ou non.

EURIPIDE.

Ha, ha, il est mort t Et oii repose sa cendre ?

MNÉSILOQUE.

t Ce monument, près duquel nous voici, la renferme'.»

SEPTIÈME FEMME.

Puisses-tu périr misérablement ! Oui, tu périras. Quoi, oser dire qu'un autel est un tombeau î

EURIPIDE.

« Pourquoi ces vêtements lugubres*? Pourquoi, ô étrangère, te tenir sur ce triste monument ? »

MNÉSILOQUE.

Je me vois forcée de partager la couche nuptiale du fils de Protée, qui recherche ma main.

< Extrait d'Euripide. « Id. » Id. ♦ Id.

�� �