Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/220

Cette page n’a pas encore été corrigée

210 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

MNÊSILOQUE.

Au temple des Euménides. Non, par Cérès, je ne me tiendrai pas là pour me faire hacher,

EURIPIDE

Tu vas te faire moquer de toi avec ta barbe moitié \

faite. \

MNÉSILOQUE, î

Je m'en moque, ]

EURIPIDE. \

Au nom des dieux, ne m'abandonne pas. Approche ici. j

j

MNÉSILOQUE, ]

Oh que je suis malheureux î

EURIPlbE- i

Ne bouge pas. Lève la tête. Où regardes-tu? ]

MNÉSILOQUE. ;

Non, non, i

EURIPIDE. '

Pourquoi grognes-tu ? Tout est fini, \

i

MNÉSILOQUE. \

Quel pauvre homme que je suis ! Je combattrai donc h ]

la légère *• \

EURIPIDE. i

Sois calme et tranquille. Tu es beau comme le jour. \

Veux-tu un miroir ? \

MNÉSILOQUE. ]

Oui, donne-m'en un, s'il te plaît.

EURIPIDE, 1

Tiens, regarde-toi. ^

« n y a une équivoque en grec, le même mot signifiant imberbe i

et combattant à la légère. *

�� �