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i08 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

MNÉSILOQUE.

Son visage est couvert d'une barbe épaisse ?

EURIPIDE.

Tu ne Tas donc jamais vu ?

MNÉSILOQUE.

Non, par Jupiter, autant qu'il m'en souvienne. \

EURIPIDE.

Tu l'as cependant vu *, mais sans distinguer ses traits. Ah t Retirons-nous à l'écart. Voilà un de ses esclaves qui sort, portant du feu et des branches de myrthe. Il va, j'imagine, offrir un sacrifice pour l'heureux succès du tra- vail de son maître.

LES PRÉCÉDENTS, L'ESCLAVE D'AGATHON.

l'esclave d'agathon emphatiquement. Que tout le peuple écoute attentivement et se tienne bouche close. Le chœur sacré des Muses est auprès de mon maître et médite de nouveaux chants '. toi, Éther, divinité toujours calme, retiens l'haleine des vents. Flots azurés de la mer, réprimez vos mugissements.

MNÉSILOQUE à part. Merveilleux !

EURIPIDE à Mnésiîoqtie tout bas*

Chut. Pourquoi parles-tu?

l'esclave sur le même ton.

Que le sommeil appesantisse l'aile de tous les oiseaux !

  • Atqui prsecidisti tu cum. (Brunck.)
  • Il veut dire qu'Agathon fait une tragédie.

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