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CINÉSIAS.
Plût au grand Jupiter que cette liqueur fût répandue.
MYRRHINE.
Présente ta main, prends-en et frotte-t’en.
CINÉSIAS.
Ce parfum, par Apollon, n’est nullement agréable, à moins qu’il ne donne de l’odeur par le frottement ; il ne sent rien de ce que je veux faire.
MYRRHINE.
Ah ! que je suis sotte ! J’ai apporté de l’onguent de Rhodes.
CINÉSIAS.
Il est bon ; donne-m’en, étourdie.
MYRRHINE.
Tu plaisantes.
CINÉSIAS.
Que les dieux confondent le premier qui a préparé des parfums !
MYRRHINE.
Prends cette fiole.
CINÉSIAS.
J’en tiens une autre. Mais, ô méchante, couche-toi donc et ne m’apporte plus rien.
MYRRHINE.
Je vais le faire, j’en jure par Artémise. Tiens, je quitte mes souliers. Mais, mon ami, arrange-toi pour prendre quelque parti relatif à la paix qu’il faut faire.
CINÉSIAS.
Je m’en occuperai. (Myrrhine se retire.)