Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/108

Cette page n’a pas encore été corrigée

THEATRE D'ARISTOPHANE.

��NEPTUNïï.

Peste de toi. Tu es le dieu le plus grossier que j'aie ja- mais vu. Çà, Hercule, que ferons-nous ?

HERCULE.

Je vous l'ai déjà dit. Mon dessein est d'étrangler l'homme qui a bâti ces murailles et qui a ôté aux dieux la liberté du commerce.

NEPTUNE.

Mais, mon pauvre Hercule, nous sommes députés pour parler d'accommodement.

HERCULE.

Tant mieux. J'en suis d'autant plus disposé à étrangler celui dont je parle.

NEPTUNE, HERCULE, LE TRIBALLE, PISTHÉTÉRUS.

PISTHÉTÉRUS.

Que quelqu'un me donne une râpe. Qu'on m'apporte du silphium, qu'on me donne du fromage, qu'on souffle ces charbons.

HERCULE.

Trois dieux viennent saluer un mortel.

PISTHÉTÉRUS.

Je râpe du silphium.

HERCULE.

Quelle viande est-ce là ?

PISTHÉTÉRUS.

Ce sont certains oiseaux qui ont attenté sur la liberté de nos républicains et qui ont paru criminels.

�� �