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NIKIAS.
Un marchand d’andouilles ! Par Poséidôn ! le beau métier ! Mais, dis-moi, où trouverons-nous cet homme ?
DÈMOSTHÉNÈS.
Cherchons-le.
NIKIAS.
Tiens ! le voici qui, grâce aux dieux, s’avance vers l’Agora.
DÈMOSTHÉNÈS.
Ô bienheureux marchand d’andouilles, viens, viens, mon très cher ; avance, sauveur de la ville et le nôtre.
LE MARCHAND D’ANDOUILLES.
Qu’est-ce ? Pourquoi m’appelez-vous ?
DÈMOSTHÉNÈS.
Viens ici, afin de savoir quelle chance tu as, quel comble de prospérité.
NIKIAS.
Voyons ; débarrasse-le de son étal, et apprends-lui l’oracle du dieu, quel il est. Moi, je vais avoir l’œil sur le Paphlagonien.
DÈMOSTHÉNÈS.
Allons, toi, dépose d’abord cet attirail, mets-le à terre ; puis adore la terre et les dieux.