Cette page a été validée par deux contributeurs.
LE SYKOPHANTE.
Chanson mégarienne ! Ne lâcheras-tu pas ce sac ?
LE MÉGARIEN.
Dikæopolis ! Dikæopolis ! On me dénonce.
DIKÆOPOLIS.
Qui cela ? Quel est ton dénonciateur ? Agoranomes, vous ne mettrez pas à la porte les sykophantes ? À quoi penses-tu de nous éclairer sans lanterne ?
LE SYKOPHANTE.
Ne puis-je pas dénoncer les ennemis ?
DIKÆOPOLIS.
Tu vas crier, si tu ne cours pas dénoncer ailleurs.
LE MÉGARIEN.
Quel fléau pour Athènes !
DIKÆOPOLIS.
Courage, Mégarien ! Tiens, voilà le prix de tes truies ; prends l’ail et le sel, et bien de la joie !
LE MÉGARIEN.
Ah ! il n’y en a pas beaucoup chez nous.
DIKÆOPOLIS.
Quelle inadvertance ! Qu’elle retombe sur ma tête !
LE MÉGARIEN.
Petits cochons, tâchez, sans votre père, de manger de la galette avec du sel, si quelqu’un vous en donne !