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quel est celui des actes de ta jeunesse que tu citerais comme le plus viril ?
PHILOKLÉÔN.
Le plus viril, oui, le plus viril de mes exploits, c’est d’avoir dérobé les échalas d’Ergasiôn.
BDÉLYKLÉÔN.
Tu m’assommes. Quels échalas ? Dis comment tu as poursuivi un sanglier, un lièvre, fait la course des torches ; trouve quelque chose de très juvénile.
PHILOKLÉÔN.
Ah oui ; voici quelque chose de très juvénile. C’est lorsque, encore jouvenceau, je poursuivis le coureur Phayllos, qui m’avait insulté, et le battis de deux voix.
BDÉLYKLÉÔN.
Assez. Mais place-toi sur ce lit et apprends à être un bon convive, un homme de bonne compagnie.
PHILOKLÉÔN.
Comment donc me placer ? Dis-moi vite.
BDÉLYKLÉÔN.
Décemment.
PHILOKLÉÔN.
Est-ce ainsi qu’il faut se placer ?
BDÉLYKLÉÔN.
Pas du tout.
PHILOKLÉÔN.
Comment donc ?