Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/310

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PHILOKLÉÔN.

Non, certes. Je ne sais pas jouer de la kithare.

BDÉLYKLÉÔN.

Viens à l’instant, je vais t’y conduire au plus vite.

PHILOKLÉÔN.

Est-ce la première urne ?

BDÉLYKLÉÔN.

Oui.

PHILOKLÉÔN.

J’y jette mon suffrage.

BDÉLYKLÉÔN.

Il est attrapé ; il vient d’absoudre sans le vouloir.

PHILOKLÉÔN.

Attends, que je verse les suffrages. Voyons l’issue du débat.

BDÉLYKLÉÔN.

Le fait va le prouver. Tu es absous, Labès. Père, père, que t’arrive-t-il ?

PHILOKLÉÔN.

Ah ! dieux ! vite de l’eau.

BDÉLYKLÉÔN.

Reviens à toi.

PHILOKLÉÔN.

Dis-moi la chose comme elle est. Est-il réellement absous ?