Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
si tu as envie d’uriner ; on va le pendre, près de toi, à un clou.
PHILOKLÉÔN.
Bonne idée, pour un vieux ! Tu as trouvé là, franchement, un utile remède à la rétention d’urine.
BDÉLYKLÉÔN.
Et puis du feu et des lentilles dessus, si tu as besoin de manger une bouchée.
PHILOKLÉÔN.
Pas maladroit du tout ! Car même si j’ai la fièvre, je toucherai mon salaire. Sans bouger d’ici je mangerai mes lentilles. Mais à quoi bon m’avez-vous apporté cet oiseau ?
BDÉLYKLÉÔN.
Afin que, si tu t’endors pendant une plaidoirie, il t’éveille de là-haut.
PHILOKLÉÔN.
Je voudrais encore une chose ; car le reste me suffit.
BDÉLYKLÉÔN.
Laquelle ?
PHILOKLÉÔN.
Qu’on m’apportât ici la statue de Lykos.
BDÉLYKLÉÔN.
La voici : on dirait le Dieu lui-même.
PHILOKLÉÔN.
Souverain héros, que tu n’es guère agréable à voir !