Page:Argens - Julien l’Apostat - Deffense du paganisme par l’empereur Julien.djvu/8

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VII
P R E L I M I N A I R E.

aucune invective contre Jesus-Christ, & contre les Chretiens, aux organes de ces Demons ; mais puisque, par les bienfaits de Dieu, & par le secours de la croix qui a operé nôtre salut, les dogmes monstrueux du Paganisme sont ensévelis dans l’oubli, nous n’avons plus rien à craindre de cette peste. Il n’est aucune raison valable pour s’éléver contre les monuments, qui nous restent de l’égarement des payens, & pour vouloir les détruire totalement : il faut au contraire les traiter,[1] dit le même Pere Petau, ainsi que

les

    contumeliis in Christum, & Christianum nomen adspersa sunt. Sed quum immortali Dei beneficio, salutiferæque vi crucis ac virtute, sic illa pridem extincta sit, nihil jam ut ab ea peste metuatur ; nulla satis idonea caussa superest, cur adversus hæc monimenta scriptorum infamium, pertinax bellum & implacabile ultra capiamus. id. ib.

  1. Est idem his libris statuendum, quod de fanis ac simulacris Deorum veteres Christiani decreverunt. Qui quidem initio, iis in provinciis, ubi primum efferre se religio Christiana cœperat, templa sunditus evertere, conflagrare statuas, ac comminuere solebant : ne quod impietatis vestigium, ad tyronum
a 4