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XI
P R E L I M I N A I R E

de Julien, moins considérables à la verité, que ceux qu’on retire de la connoissance de l’histoire Ecclesiastique, mais qui cependant ne laissent pas que d’etre trés-utiles : ils regardent l’histoire prophane, les antiquités, l’élégance & la pureté du langage ; enfin toutes les parties des sciences, auxquelles on a donné le nom d’humanités. L’on peut dire, que dans ce genre on trouve des choses dans les ouvrages de Julien, qu’on ne découvre en aucun autre endroit.

Il seroit à souhaiter pour le Pere Petau, qu’aiant pensé d’une manière si judicieuse sur les ouvrages de Julien, il eut eu de la personne de cet Empereur une idée aussi juste. Je ne sais par quel caprice il trouve[1]mauvais qu’un savant Professeur ait loué les vertus civiles de Julien, & blamé les calomnies évidemment fausses, que lui ont prodigué

presque

    tribuitur. Nam sunt hic aliqua, quæ vel nusquam leguntur alíbi ; vel plenius, quam ab aliis, nec fine scitu dignissimarum rerum accessione tractantur. id. íb.

  1. Quo in genere postremus editor Juliani Cæsarum nimis temere ; ne quid asperius dicam quod