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pline de l’ancienne Église. C’est avec fondement, que ce savant Théologien fait cette utile observation, car sans vouloir entrer dans une dispute aussi déplacée qu’inutile, il est certain, n’en déplaise aux Protestans, qu’on trouve dans l’ouvrage de Julien une preuve authentique, que dès le tems des Apôtres, les Chrêtiens prioient sur les tombeaux des Martyrs, & qu’ils leur addressoient leurs prières, comme à des intercesseurs auprès de Dieu. On voit aussi, qu’avant Julien, la célébration de la Cène étoit appellée un sacrifice ; d’où vient donc les Reformés se récrient-ils aujourd’hui si fort contre le mot de sacrifice dans la Messe, puisque le sacrement de la Cène étoit, déja longtems avant Jullien, appellé un sacrifice.

On trouve encore,[1] dit le Pere Petau, des avantages dans la Lecture des ouvrages

de
  1. Accedunt minora illa quidem, sed gratiora quibusdam, quæ ex his líbris capiuntur, adjumenta doctrinæ ; quæ ad historiam, antiquitatem, proprietatem sermonis & elegantiam, partesque reliquas attinent eruditionis ejus, cui ab humanitate nomen