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leur corps une influence dictée par l’estime, justifiée d’ailleurs par toute sa conduite antérieure.

Quels étaient ensuite ces officiers du Sud qui pensaient que Pétion sacrifiait l’intérêt général à ses vues d’ambition personnelle ? Ce n’étaient pas, certainement, Wagnac, Vaval, Bruny Leblanc et Véret, aussi méritans que Francisque et Borgella ; car ils furent tous attachés à Pétion, en qui ils reconnaissaient plus de qualités qu’en Gérin.

Dans le chapitre suivant, nous examinerons le dernier reproche fait par Gérin à Pétion, — de ne pas vouloir abattre Christophe d’un seul coup ; — et nous essayerons aussi d’expliquer le système politique du fondateur de la République, par rapport à son ennemi.