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Le Danemark, outre celui de Copenhague, possède à Altona un observatoire modèle. La Suède a formé de beaux établissements astronomiques à Stockholm, à Upsal et à Christiania.

La Russie, non contente d’avoir fondé de très-utiles observatoires à Dorpat, à Abo, à Helsingfors, à Kiev, à Mitau, à Kasan, à Moscou, à Vilna, à Varsovie, à Nicolaïew sur la mer Noire, a voulu que Pétersbourg eût un véritable monument astronomique, et elle a érigé l’observatoire placé sur la colline de Poulkova.

La Prusse, outre un nouvel observatoire à Berlin, possède des établissements astronomiques à Bonn, à Bilk, près de Düsseldorf, à Breslau et à Kœnigsberg.

La Bavière peut se glorifier de l’établissement fondé à Munich ; le Hanovre de celui de Gœttingue ; le grand duché de Bade, de celui de Manheim ; les villes de Hambourg et de Brême, de ceux qu’elles ont construits ; la Suisse, de ceux de Genève, de Berne et de Zurich ; l’Autriche, après celui de Vienne, des observatoires de Kremsmünster, de Prague, de Senftenberg, de Bude ; la Belgique, de celui de Bruxelles ; l’Espagne, de celui de Cadix.

En France, outre l’Observatoire de Paris, on a les établissements de Marseille et de Toulouse.

En Italie, on nomme les observatoires d’Avulli, de Bologne, de Vérone, de Palerme, de Capo di Monte, de Florence, de Milan, de Padoue, de Turin, de Parme, de Rome.

Le nouveau monde a pris à son tour un grand intérêt aux recherches astronomiques. Les États-Unis d’Améri-